A l'Ombre d'une Lady


A l'Ombre d'une Lady
Titre original: "Lady Maybe"
Auteure: Julie Klassen
Editeur: Editions France Loisirs
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par: Agnès Jaubert
Nombre de pages: 543

* Quatrième de Couverture *

Ne supportant plus les infidélités de sa femme, Lord Mayfield décide d'emmener son épouse et sa dame de compagnie, Hannah, à la campagne. Mais lors du voyage, la voiture sombre dans un ravin, n'épargnant que deux personnes. Lorsque Hannah reprend conscience, tout le monde s'obstine à l'appeler Lady Mayfield. Si la jeune femme ne se souviens de rien les premiers jours, elle recouvre peu à peu la mémoire et s'apprête à rétablir la vérité. Mais elle en est empêchée par Lord Mayfield qui semble prendre un malin plaisir à jouer cette comédie. Et si la vie offrait à Hannah une chance de vivre enfin avec l'homme qu'elle a toujours admiré de loin ?
 
* Mon Avis *

"A l'Ombre d'une Lady" n'est pas tout à fait le roman que j'attendais, mais j'ai tout de même bien aimé.

Alors que Marianna Mayfield entretient une relation extra-conjugale de longue date, son mari prend la décision de fuir Bath (et l'amant qui y vit) avec elle et de disparaître sans lui révéler où il l'emmène. Hannah Rogers, ancienne dame de compagnie de Lady Mayfield, accepte avec réticence de faire partie du voyage, mais l'idée d'un revenu élevé qui lui permettrait enfin de subvenir aux besoins de son fils la persuade. Tandis qu'ils approchent de la nouvelle demeure, dans le Devon, un orage éclate et la voiture sort de la route, se retrouvant précipitée en bas de falaises surplombant la mer. Seuls John Mayfield et Hannah sont retrouvés en vie, grièvement blessés. Si le premier reste longtemps inconscient, la jeune femme reprend peu à peu conscience et se retrouve entourée d'un médecin et de son épouse, ainsi que de domestiques qui, tous, l'appellent Lady Mayfield. Sa commotion l'empêche d'abord de se souvenir qu'elle n'est pas cette femme, mais quand ses souvenirs réapparaissent, elle ne leur révèle pas la vérité: convaincue par les circonstances particulières qu'elle vit de continuer la mascarade. Mensonge dans lequel va s'inclure John Mayfield à son réveil pour une raison que la jeune femme ne parvient pas à déterminer.

 J'ai acheté ce roman grâce à cette simple phrase d'accroche: "Les fans de Jane Austen et de Jane Eyre adoreront". Oui, je suis influençable... En lisant le résumé, je me suis donc fait une idée assez précise de ce que j'y retrouverais: de l'humour et de la légèreté à la Jane Austen, et une intrigue aux démêlés sombres, à la Jane Eyre. Si je reconnais les inspirations que l'on retrouve dans la plume de l'auteure, elles sont tout de même d'une moindre mesure et on est plus face à une romance sérieuse qu'autre chose. Si je suis un peu déçue de ne pas avoir lu un roman plus léger, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même: avant même de commencer ce livre j'avais déjà écrit toute l'histoire dans ma tête, ce qui n'est jamais une bonne chose à faire ! Ca m'apprendra à me faire trop d'idées.

Dans un contexte historique très bien décrit, Julie Klassen nous présente des personnages dont on comprend rapidement le caractère. L'histoire est originale et captivante, les enjeux pour l'héroïne sont importants et l'on accepte ses prises de décisions. J'ai beaucoup aimé que soit à l'honneur une mère ayant eu son enfant hors mariage, situation qui était très mal vue dans la société à l'époque. Pour son fils, Hannah est prête à tout et s'enfonce donc dans le mensonge; à partir de là, elle trouve toujours une raison pour ne pas révéler la vérité. Les protagonistes masculins et secondaires sont aussi bien travaillés. Je ne suis, par contre, pas une grande fan du triangle amoureux qu'il nous est donné de suivre - j'ai trouvé que cela ajoutait des lourdeurs et rendait l'héroïne inconstante -, mais le fait est que cela ajoute une certaine tension et que l'on ne sait jamais vers qui Hannah va se tourner, rendant cette histoire intrigante.

La plume de l'auteure est sympathique et ce récit est réussi.
 
* Parlons Couverture *

Lee Avison est connu pour ses très belles photographies qui servent souvent à illustrer les romans historiques ("J'ai Lu pour Elle" est un client récurrent, Barbara Cartland, Juliette Benzoni, Mary Balogh, Eloisa James et Amanda Grange sont quelques uns des noms, entre autres, qu'on peut aussi lui associer). Et cette photo reste dans la lignée de ses oeuvres, elle est très jolie.



Suzy B.

  

Commentaires

  1. Je ne pense pas le lire mais j'avoue que le pourquoi du comment m'intrigue^^.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui et puis je ne peux pas en dire plus ce serait dommage pour les futures lectrices (ou lecteurs).

      Supprimer

Enregistrer un commentaire