"Et si c'était vrai...", Marc Levy

  
Et si c'était vrai...
Auteur: Marc Levy
Édition: Pocket
Nombre de pages: 212

* Quatrième de Couverture *

Imaginez une femme qui n'existe que pour un seul homme - Arthur. Lui seul peut la sentir, l'entendre, la voir... Imaginez Lauren, transparente, dont le corps est resté dans le coma quelque part à San Francisco... Imaginez une histoire d'amour entre un homme et une apparition... Comment dîner avec elle au restaurant ? Comment la présenter à ses amis sans passer pour un fou ? Comment l'aimer tout simplement ? Arthur se laissera tenter pourtant. Embarqué dans cette incroyable aventure digne des plus beaux contes de fées.
 
* Mon Avis *

Cette relecture ne m'a pas totalement charmée.

En emménageant dans son nouvel appartement, Arthur ne s'attendait pas à trouver, cachée dans un placard, une jolie jeune femme. Et pourtant, c'est de cette manière qu'il rencontre Lauren. Mais il n'est pas au bout de ses surprises: la jeune femme, très surprise qu'il puisse la voir, va lui raconter l'impensable... Plongée dans le coma après un terrible accident de voiture, son âme, séparée de son corps, ne peut que déambuler sans but dans le monde. Après avoir constaté les preuves de cette folle histoire, Arthur va vouloir venir en aide à Lauren, prêt à tous les extrêmes. Et alors qu'ils commencent à tomber amoureux, ils apprennent que les médecins de Lauren envisagent de stopper des soins qu'ils jugent inutiles.

Cette histoire est de celles dont on se souvient; le romantisme de l'idée de base est aussi beau que poétique. Cependant le récit ne cesse d'osciller, nous proposant autant de moments captivants que de longueurs. Le sujet fantastique apporte également son lot d'incohérences, ou c'est que certains éléments ne sont pas assez expliqués... Mais comment donner du sens à l'inexplicable ? Certains passages de ce roman m'ont donc ennuyée quand, à d'autres instants, j'étais un peu plus intéressée. L'alchimie entre les deux héros est en tout cas le point fort de ce récit, et les flash-backs concernant l'enfance d'Arthur m'ont touchée.

"Et si c'était vrai..." n'est pas une lecture qui m'a transportée, mais l'intrigue peut se révéler émouvante.
 
* Parlons Couverture *

Cette photographie de Marie et Ghislain David de Lossy va bien au roman, à l'image que l'on peut se faire de la transparence de Lauren tout comme à l'aspect médical. Mais, à l'instar du regard du modèle, je la trouve sans émotion. Je lui préfère, chez le même éditeur, une version où l'on distingue le bas des jambes du héros et les chaussures portées par un corps invisible représentant notre héroïne.



Citations:

* "c'est pendant qu'on calcule, qu'on analyse les pour et les contre, que la vie passe, et qu'il ne se passe rien."

* - Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du cœur. L'intelligence sans celle cœur ce n'est que de la logique et ça n'est pas grand-chose.

* - l'on ne peut pas tout vivre, alors l'important est de vivre l'essentiel et chacun de nous a "son essentiel".

* - Regarde bien tout ce qu'il y a autour de nous: de l'eau en colère, de la terre qui s'en moque, des montagnes dominantes, des arbres, de la lumière qui joue à chaque minute de la journée à changer d'intensité et de couleur, des oiseaux qui voltigent au-dessus de nos têtes, des poissons qui essaient de ne pas être la proie des mouettes tout en chassant d'autres poissons. Il y a toute cette harmonie de bruits, celui des vagues, celui du vent, celui du sable; et puis au milieu de ce concert incroyable de vies et de matières il y a toi, moi et tous les êtres humains qui nous entourent. Combien d'entre eux verront tout ce que je viens de te décrire ? Combien réalisent chaque matin le privilège de se réveiller et de voir, de sentir, de toucher, d'entendre, de ressentir ? Combien d'entre nous sont-ils capables d'oublier un instant leurs tracas pour s'émerveiller de ce spectacle inouï ? Il faut croire que la plus grande inconscience de l'homme, c'est celle de sa propre vie.

* - Nous sommes parfois impuissants face à nos désirs, à nos envies ou à nos impulsions, et cela provoque un tourment souvent insoutenable. Ce sentiment t’accompagnera toute ta vie, parfois tu l'oublieras, parfois ce sera comme une obsession. Une partie de l'art de vivre dépend de notre capacité à combattre notre impuissance.

* - les larmes entraînent les chagrins loin de la peine.

* ne perds jamais de ton âme d'enfant, n'oublie jamais tes rêves, ils seront le moteur de ton existence, ils formeront le goût et l'odeur de tes matins. 


Suzy Bess.
 

Commentaires

  1. Je me souviens avoir vu le film qui m'avait peu emballé. Mais je ne connais pas le roman.

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    1. Vu aussi, mais je ne me souviens plus de ce que j'en avais pensé. Ce n'était pas un coup de cœur en tout cas, sinon je ne l'aurais pas oublié. ^^

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