Beautiful Bastard
Beautiful Bastard
Auteures: Christina Lauren
Édition: France Loisirs
Traduit de l'anglais (États-Unis) par: Margaux Guyon
Nombre de pages: 398
* Quatrième de Couverture *
Un boss perfectionniste.
Une collaboratrice ambitieuse.
Un duel amoureux et torride dans l'univers de l'entreprise.
Brillante et déterminée, Chloé, sur le point d'obtenir son MBA, n'a qu'un seul problème: son boss, Bennett. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est aussi odieux que magnétique. Un Beau Salaud.
Après plusieurs années passées en France, Bennett revient à Chicago pour occuper un poste important au sein de l'entreprise familiale - un grand groupe de communication. Comment imaginer que sa collaboratrice, Chloé, serait cette ravissante et exaspérante créature de 26 ans, au charme certain et à l'esprit affûté, qui n'entend rien sacrifier de sa carrière ?
Si Bennett et Chloé se détestent, leur attirance mutuelle, inexorable et obsédante, les conduit à tester leurs propres limites et à enfreindre, une à une, toutes les règles qu'ils s'étaient jusque là imposées. A une seule fin: se posséder. Au bureau, dans l'ascenseur, dans un parking. Partout...
Arrivés à un point de non-retour, fous de désir, Bennett et Chloé parviendront-ils à mettre leur ego de côté pour décider enfin de ce qu'ils acceptent de perdre ou de gagner ?
* Mon Avis *
Ce roman est idéal lorsque l'on a envie d'une lecture légère.
Stagiaire dans une grande entreprise, Chloé Mills a toujours rencontré quelques difficultés de rapports avec son supérieur, Bennett Ryan, un homme aussi attirant physiquement que détestable le reste du temps. Mais voilà que la jeune femme comprend qu'il est attiré par elle et que, curieusement, son propre corps répond avec enthousiasme à cette nouvelle perspective. Sans que ni l'un ni l'autre ne l'aient prévu, ils commencent alors une relation charnelle en dent de scie, entre disputes et ébats passionnés. A quelque mois de passer son Master, Chloé ne veut cependant pas risquer de compromettre son futur professionnel... mais mettre fin à ce qui est devenu en peu de temps, pour elle comme pour Bennett Ryan, une véritable obsession, ne va pas être aisé.
Ressenti mi-figue mi-raisin pour ce roman érotique, j'ai eu l'impression que deux parties de moi-même l'ont lu indépendamment l'une de l'autre: celle qui a passé un bon moment sans trop chercher à comprendre, et celle qui n'y a pas du tout cru.
A l'origine fiction à succès sur Internet, "The Office" s'est vu remaniée pour la publication par sa créatrice, accompagnée d'une autre auteure du Net, afin d'aboutir à ce "Beautiful Bastard" qui porte plutôt bien son nom; et il n'y a pas à dire: Christina et Lauren se sont vraiment bien trouvées, le récit ne semble pas du tout écrit à quatre mains ! Nous offrant le point de vue des deux personnages principaux - une construction idéale: les états d'âme de l'un ou de l'autre auraient certainement finis par devenir lassants à lire dans une configuration à une voix, et leurs incessants "fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis" peut avoir une bonne part de cause dans cela - ce roman a l'originalité de nous proposer un contexte d'entreprise que j'ai trouvé intéressant, tout comme l'idée qu'une femme évoluant dans ce milieu peut rapidement être mal jugée et incriminée d'opportuniste s'il lui arrive d'avoir des relations avec un supérieur... Le fond aurait donc pu être pertinent si le scénario n'avait pas été si pauvre; les protagonistes ne m'ont pas vraiment captivés - et sont tellement beaux qu'on est gêné d'être nous-mêmes -; de plus, les expressions très familières qu'utilisent les héros desservent plutôt le récit. Mais, heureusement, le tout est porté par un humour qui m'a beaucoup plu, dès la première page, et si l'on veut se changer les idées avec une histoire insouciante et un peu superficielle tout en ayant ses bons côtés, on se laisse vite prendre au jeu.
Facile à lire, cette romance aux nombreuses scènes intimes plaira aux amateurs et amatrices du genre, et le propos des relations en entreprises est intéressant.
* Parlons Couverture *
Je la trouve bien jolie cette couverture que l'on doit à Abel Mitja Varela. Le contraste entre le noir et blanc de l'illustration et la couleur du titre est sympa, tout comme la double police de ce dernier, rappelant les deux points de vue du roman.
Citation:
* "Tu t'apercevras vite que quand on regarde quelqu'un, on n'en voit que la moitié."
Suzy Bess.
Je ne compte pas le lire mais le sujet me semble intéressant malgré tout ! Et oui, j'avoue que la couverture est sympa !
RépondreSupprimerOui, ça s'adresse principalement aux personnes ferventes du genre. ;)
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