[Des pages à lire] "Du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la Terre", Antoine Paje
Du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la Terre
Édition: Pocket
Nombre de pages: 209
Je remercie les éditions Pocket et Babelio pour cette lecture,
lue dans le cadre d'une Masse Critique.
* Quatrième de couverture *
À quoi ça rime, tout ça ? Arthur Darrobat, la trentaine, chimiste, voulait trouver un remède à la maladie d'Alzheimer. Vivre le grand amour avec Sophie. Bref: réussir sa vie. Le voilà désormais démissionnaire et célibataire, avec pour seule compagne la chatte laissée par son ex - une siamoise tout en griffes qui le déteste, et réciproquement... Que faire, maintenant ? Et pourquoi ? Le Parisien s'installe alors à la campagne - pays du temps long où règnent les abeilles, les menus tracas, le bruit du vent. Du haut de son brin d'herbe, trouvera-t-il enfin ce sens qui manque à sa vie ?
À quoi ça rime, tout ça ? Arthur Darrobat, la trentaine, chimiste, voulait trouver un remède à la maladie d'Alzheimer. Vivre le grand amour avec Sophie. Bref: réussir sa vie. Le voilà désormais démissionnaire et célibataire, avec pour seule compagne la chatte laissée par son ex - une siamoise tout en griffes qui le déteste, et réciproquement... Que faire, maintenant ? Et pourquoi ? Le Parisien s'installe alors à la campagne - pays du temps long où règnent les abeilles, les menus tracas, le bruit du vent. Du haut de son brin d'herbe, trouvera-t-il enfin ce sens qui manque à sa vie ?
* Mon avis *
Ce roman porte de jolies idées.
Quand Arthur se retrouve plaqué par sa petite amie et démissionne ensuite soudainement de son travail, le tout dans un laps de temps très court, il perd les repères qui faisaient de sa vie ce qu'elle était. Il décide alors de s'installer à la campagne, où il va redécouvrir une manière d'exister qu'il avait oublié.
Je lis peu de romans de développement personnel; curieux puisque les idéologies que la plupart de ces ouvrages présentent me plaisent ! Ici, Antoine Paje nous parle du temps, des petits bonheurs qui font les grands, de la nature et de la vie, tout simplement. Avec une écriture accessible, l'auteur développe ses idées avec précision, c'est honorable, même s'il s'étend parfois en longueurs - on sent qu'être totalement compris par ses lecteurs lui tient à cœur, comme s'il redoutait presque de ne pas l'être (alors que, vous l'aurez compris, il y parvient tout à fait): rien de mieux que la simplicité pour parler des choses simples. Et les choses simples, justement, c'est ce que va apprendre à savourer Arthur au cours de son changement de vie: la vie à la campagne, ses qualités et ses (peu nombreux) désagréments; il est agréable de suivre ses aventures, le récit ne manque pas d'humour et j'ai adoré les titres des chapitres. De plus, le clin d’œil fait sur ces citadins qui viennent s'installer en milieux ruraux sans accepter les manifestations de la nature (et qui osent parfois même porter plainte...) m'a beaucoup plu, mettre en avant cette hypocrisie était une très bonne idée.
Alors, certes, je n'ai pas été transcendée par cette lecture mais elle est plaisante à parcourir; comme une petite pause dans notre quotidien. Le gâteau pris avec mon chocolat chaud, ou encore ce rayon de soleil qui perce à travers les nuages et vient se poser sur le visage, c'est exactement l'effet que ça m'a fait - un petit plus non négligeable, donc. Nombre de lecteurs trouveront sans doute un écho à leur propre vie en découvrant celle de héros; dans ce cas, ce roman ne pourra que les éclairer et leur faire du bien.
* Parlons couverture *
Les couvertures des romans de l'auteur (dont vous pouvez voir un aperçu ci-dessous) sont magnifiques et ses titres toujours très poétiques; voilà qui donne envie de s'arrêter en librairie pour s'en emparer !
C'est d'ailleurs l'un et l'autre qui m'ont ici attirée. Le fond pastel et la nature représentée par ces brins d'herbe, cette abeille, la branche de cerisier et ce siamois en font une bien jolie composition: totalement en raccord avec le roman !
Ce roman porte de jolies idées.
Quand Arthur se retrouve plaqué par sa petite amie et démissionne ensuite soudainement de son travail, le tout dans un laps de temps très court, il perd les repères qui faisaient de sa vie ce qu'elle était. Il décide alors de s'installer à la campagne, où il va redécouvrir une manière d'exister qu'il avait oublié.
Je lis peu de romans de développement personnel; curieux puisque les idéologies que la plupart de ces ouvrages présentent me plaisent ! Ici, Antoine Paje nous parle du temps, des petits bonheurs qui font les grands, de la nature et de la vie, tout simplement. Avec une écriture accessible, l'auteur développe ses idées avec précision, c'est honorable, même s'il s'étend parfois en longueurs - on sent qu'être totalement compris par ses lecteurs lui tient à cœur, comme s'il redoutait presque de ne pas l'être (alors que, vous l'aurez compris, il y parvient tout à fait): rien de mieux que la simplicité pour parler des choses simples. Et les choses simples, justement, c'est ce que va apprendre à savourer Arthur au cours de son changement de vie: la vie à la campagne, ses qualités et ses (peu nombreux) désagréments; il est agréable de suivre ses aventures, le récit ne manque pas d'humour et j'ai adoré les titres des chapitres. De plus, le clin d’œil fait sur ces citadins qui viennent s'installer en milieux ruraux sans accepter les manifestations de la nature (et qui osent parfois même porter plainte...) m'a beaucoup plu, mettre en avant cette hypocrisie était une très bonne idée.
Alors, certes, je n'ai pas été transcendée par cette lecture mais elle est plaisante à parcourir; comme une petite pause dans notre quotidien. Le gâteau pris avec mon chocolat chaud, ou encore ce rayon de soleil qui perce à travers les nuages et vient se poser sur le visage, c'est exactement l'effet que ça m'a fait - un petit plus non négligeable, donc. Nombre de lecteurs trouveront sans doute un écho à leur propre vie en découvrant celle de héros; dans ce cas, ce roman ne pourra que les éclairer et leur faire du bien.
* Parlons couverture *
Les couvertures des romans de l'auteur (dont vous pouvez voir un aperçu ci-dessous) sont magnifiques et ses titres toujours très poétiques; voilà qui donne envie de s'arrêter en librairie pour s'en emparer !
C'est d'ailleurs l'un et l'autre qui m'ont ici attirée. Le fond pastel et la nature représentée par ces brins d'herbe, cette abeille, la branche de cerisier et ce siamois en font une bien jolie composition: totalement en raccord avec le roman !
Citations:
* Le vrai amour est la drogue la plus puissante de l'humanité, celle qui soulève vraiment les montagnes, grâce à laquelle on peut soudain faire des choses que l'on pensait inaccessibles, hors de nos moyens. On n'a plus peur, on n'a plus mal, on ne soupèse plus le pour et le contre. On résiste/fonce/lutte.
* L'amour, c'est aussi de façon plus simple, presque banale, cette journée pourrie où le monde entier semble s'être ligué contre vous. Et, au soir, son sourire, sa main qui caresse vos cheveux vous tirent un grand soupir de bien-être, puis un sourire sur le mode: « Mouaif, m'en fous. Rien de cette journée n'est vraiment très grave. »
* L'amour est la seule magie dont nous soyons capables.
* Quand la vie vous fait croire qu'elle devient paisible (se méfier quand même).
* Arthur venait de découvrir une des règles du bonheur, très simple et que pourtant nous oublions bien trop souvent: se réjouir de n'importe quel succès, ou moment de joie/bien-être/plaisir, aussi minime soit-il.
* Presque rien sur l'instant, mais au bout du compte, grain de lumière après grain de lumière, une vie.
* L'ombre est un gouffre doté d'un appétit sans fin.
* Ça n'a l'air de rien, une seconde, n'est-ce pas ? C'est minuscule, infime, ridicule presque. Mais c'est parfois la femme de votre vie qui a tourné au coin de la rue un instant trop tôt. Vous ne la rencontrerez pas. C'est ce poids lourd qui perd le contrôle et vous frôle. Un pas de plus de votre part, ou de moins, un infime instant dans un sens ou dans l'autre, et vous étiez mort.
* Quand l'on se rend compte que les petits bonheurs font les belles vies.
* - C'est bien, la honte. Ça prouve que tu sais toujours que tu as franchi une limite et que ce que tu as fait était vraiment moche.
* - Je sais que la mort de Marie a été effroyable. Mais elle est partie. Et maintenant, elle te regarde et elle pleure. Tu ne veux pas cela, n'est-ce pas ? Il ne faut jamais rendre les anges tristes.
* Il ne faut jamais plier le genou devant l'injustice sous prétexte que l'autre camp est plus fort. Il faut juste devenir plus malin. On fait ce que l'on doit faire, même si on échoue.
Suzy Bess.
Le genre de petites lectures qui fait du bien donc. Des fois, il n'est pas nécessaires de longues oeuvres denses pour qu'on se fasse plaisir. Une petit histoire, si elle est bien racontée, peut tout avoir avoir le même résultat^^
RépondreSupprimerAbsolument !
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