Dolores Claiborne
Dolores Claiborne
Titre original: "Dolores Claiborne"
Auteur: Stephen King
Editeur: Pocket
Traduit de l'américain par: Dominique Dill
Nombre de pages: 330
* Quatrième de Couverture *
Il est temps pour Dolores Claiborne de parler. De se livrer. Et, enfin, de soulager sa conscience. Les secrets auraient pu rester enfouis, dissimulés au fond du puits dans lequel son mari est tombé, trente ans plus tôt. Mais Vera Donovan, la riche maîtresse que Dolores a servie avec dévouement durant des décennies, a été retrouvée morte. Et pour la seconde fois, Dolores est soupçonnée de meurtre.
Il est temps pour Dolores Claiborne de parler. De se livrer. Et, enfin, de soulager sa conscience. Les secrets auraient pu rester enfouis, dissimulés au fond du puits dans lequel son mari est tombé, trente ans plus tôt. Mais Vera Donovan, la riche maîtresse que Dolores a servie avec dévouement durant des décennies, a été retrouvée morte. Et pour la seconde fois, Dolores est soupçonnée de meurtre.
* Mon Avis *
Quelle captivante histoire nous livre l'auteur !
Dolores Claiborne, veuve de Joe Saint-George et mère de trois enfants, travaille pour l'exigeante Vera Donovan depuis toujours. Mais voilà que la vieille dame meurt dans des circonstances étranges et que Dolores est soupçonnée de l'avoir assassinée. Alors, durant son interrogatoire, elle raconte tout aux trois personnes qui l'écoutent: comment elle en est arrivée à être également soupçonnée d'avoir tué son mari, des années plus tôt, et les circonstances de "l'accident" qui ont plongé celui-ci au fond d'un puits; sa relation avec cet homme violent qui aimait l'alcool; le travail qu'elle effectuait auprès de Mme Donovan, qui savait être particulièrement odieuse et cachait ses propres secrets, et les rapports qu'elles entretenaient ensemble.
J'ai récemment lu que Stephen King et féminisme ne pouvaient pas s'accorder... Non mais quelle idée ! L'auteur met en scène dans cet ouvrage une femme forte et décidée qui ose affronter la peur et la misère et qui, par ce long monologue qu'est ce roman, livre non seulement sa vie mais aussi de nombreuses réflexions pertinentes sur la place de la femme dans la société.
Dolores est une mère qui se bat au quotidien, travaille sans compter et supporte une patronne parfois intraitable. Sa relation avec cette dernière est fascinante à lire, on les suit à diverses époques de leurs vies et c'est vraiment captivant.
Dès les premières lignes, j'ai adoré la narration: l'héroïne est franche dans ses propos, directe, percutante... je me suis très, très vite attachée à elle. Quasiment instantanément, en fait. L'auteur soigne les détails et, s'il n'y a pas de scène d'horreur et une infime part de fantastique, Stephen King sait nous plonger dans des instants très stressants. J'aime aussi beaucoup le fait que ce roman ait un lien avec "Jessie"; je m'étais posé quelques questions lorsque j'avais lu ce dernier et j'ai eu les réponses ici.
"Dolores Claiborne" est le deuxième roman que je lis de l'écrivain, et je suis toujours séduite par cette plume intelligente.
Quelle captivante histoire nous livre l'auteur !
Dolores Claiborne, veuve de Joe Saint-George et mère de trois enfants, travaille pour l'exigeante Vera Donovan depuis toujours. Mais voilà que la vieille dame meurt dans des circonstances étranges et que Dolores est soupçonnée de l'avoir assassinée. Alors, durant son interrogatoire, elle raconte tout aux trois personnes qui l'écoutent: comment elle en est arrivée à être également soupçonnée d'avoir tué son mari, des années plus tôt, et les circonstances de "l'accident" qui ont plongé celui-ci au fond d'un puits; sa relation avec cet homme violent qui aimait l'alcool; le travail qu'elle effectuait auprès de Mme Donovan, qui savait être particulièrement odieuse et cachait ses propres secrets, et les rapports qu'elles entretenaient ensemble.
J'ai récemment lu que Stephen King et féminisme ne pouvaient pas s'accorder... Non mais quelle idée ! L'auteur met en scène dans cet ouvrage une femme forte et décidée qui ose affronter la peur et la misère et qui, par ce long monologue qu'est ce roman, livre non seulement sa vie mais aussi de nombreuses réflexions pertinentes sur la place de la femme dans la société.
Dolores est une mère qui se bat au quotidien, travaille sans compter et supporte une patronne parfois intraitable. Sa relation avec cette dernière est fascinante à lire, on les suit à diverses époques de leurs vies et c'est vraiment captivant.
Dès les premières lignes, j'ai adoré la narration: l'héroïne est franche dans ses propos, directe, percutante... je me suis très, très vite attachée à elle. Quasiment instantanément, en fait. L'auteur soigne les détails et, s'il n'y a pas de scène d'horreur et une infime part de fantastique, Stephen King sait nous plonger dans des instants très stressants. J'aime aussi beaucoup le fait que ce roman ait un lien avec "Jessie"; je m'étais posé quelques questions lorsque j'avais lu ce dernier et j'ai eu les réponses ici.
"Dolores Claiborne" est le deuxième roman que je lis de l'écrivain, et je suis toujours séduite par cette plume intelligente.
* Parlons Couverture *
A nouveau, nous remarquons que le nom de l'auteur a plus d'importance que le titre du roman. J'aime bien ce côté mat et noir de la couverture, mais le visage - je n'arrive pas à déterminer si c'est une expression horrifiée - que l'on aperçoit me ferait presque froid dans le dos.
A nouveau, nous remarquons que le nom de l'auteur a plus d'importance que le titre du roman. J'aime bien ce côté mat et noir de la couverture, mais le visage - je n'arrive pas à déterminer si c'est une expression horrifiée - que l'on aperçoit me ferait presque froid dans le dos.
Citations:
* Il n'existe pas de pouvoir sur terre ni au ciel qui peut empêcher les gens de penser le pire quand ils le veulent.
* C'est drôle, les petites choses qui poussent finalement les gens à se décider, qui les font passer de "c'est possible" à "je pourrais" et à "je vais le faire".
* [...] tout ce que j'ai fait, je l'ai fait par amour... l'amour qu'une mère ressent pour ses enfants. C'est l'amour le plus fort qu'il y a dans ce monde, et c'est le plus terrible. Y a pas de pire garce sur terre qu'une mère qui a peur pour ses gosses.
Suzy B.
Pour le coup c'est vrai qu'ils pourraient carrément retirer le titre du roman tellement il est mis en retrait... Mais quel personnage. Et quelle écriture !
RépondreSupprimerDifficile de décrocher !
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