[Des pages à lire] "L'Île des Beaux Lendemains", Caroline Vermalle
L'île des beaux lendemains
Caroline Vermalle
Auteure: Caroline Vermalle
Édition: Pocket
Nombre de pages: 256
* Quatrième de couverture *
Après cinquante ans d'un mariage monotone, Jacqueline sent poindre une immense lassitude: il faut partir, et sans préavis. Deux jours, trois trains et un bateau plus tard, l'alerte septuagénaire débarque sur l'île d'Yeu. Là demeure sa cousine Nane, vue pour la dernière fois il y a fort longtemps, qui recueille les âmes - un peu - perdues...
Il n'y a pas d'âge pour suivre un rêve... D'une maison blanche aux volets bleus, la vie s'envole à nouveau, comme un papillon dans le vent.
* Mon avis *
Cette lecture m'a apportée exactement ce que j'étais venu y chercher: un moment de détente.
Le soir de son soixante-treizième anniversaire, Jacqueline a un déclic: la vie qu'elle a menée n'a pas été celle qu'elle aurait souhaité et son mariage avec Marcel n'a jamais été passionnel. Elle quitte tout du jour au lendemain pour rejoindre sa cousine, dont elle n'a plus de nouvelles depuis plus de cinquante ans, sur l'île d'Yeu. Mais elle n'est pas certaine de ce qu'elle va y chercher... Des souvenirs ? Une autre vie ? De nouveaux espoirs ?
Plusieurs existences bien remplies s'entremêlent au cours de ce récit. La vieillesse, les remords de ce qui n'a pas été fait, les regrets de ce qui a été accompli, habitent chaque page. Mais on y trouve également la résurgence des rêves perdus ou oubliés, et un peu d'amour aussi. Ce roman est aussi mélancolique qu'attendrissant et sa simplicité d'exécution est tout à fait ce que je souhaitais y trouver: je n'ai donc pas ressenti le besoin de m'impliquer totalement dans cette lecture qui s'apprécie paisiblement, avec sérénité. Et le fait que le narrateur soit un papillon qui communique avec les vents ajoute sans doute à cette impression de calme.
Ce petit roman tendre saura émouvoir avec les existences quelques peu nostalgiques que l'on y découvre, à condition que le lecteur s'engage dans cette lecture en voulant se laisser porter par la douceur... sur les ailes d'un papillon ?
* Parlons couverture *
Je retrouve vraiment le roman dans cette couverture (photos de Thawats et Okea), elle est poétique: le papillon est une évidence, mais la mer et le bateau en origami (le papier: si fragile sur l'eau) s'avançant, déterminé, vers l'horizon, ont du sens. Ci-dessous, les autres couvertures:
Citations:
* On dirait que, plus les hommes sont immobiles aujourd'hui, plus ils croient qu'ils avanceront demain.
* Il suffit qu'une boîte soit fermée pour qu'on veuille l'ouvrir, telle est la nature humaine.
Suzy Bess.
Je trouve la couverture jolie aussi. Ce n'est peut-être pas un roman que je lirai mais si ça fait passer un bon petit moment, ça se prend toujours !
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