"Connexions Secrètes", Lucas Courage


Connexions Secrètes
Auteur: Lucas Courage
Éditeur: Scrineo
Nombre de Pages: 279

Je remercie les éditions Scrineo pour cet envoi,
ainsi que Babelio pour cette Masse Critique. 

* Quatrième de Couverture *

Je m'appelle Lucas Courage. Je n'ai pas choisi ce nom ni d'avoir un pouvoir extraordinaire, mais secret. Je n'ai pas choisi d'avoir un père espion, ni d'être recruté avec lui par le président de la République pour démanteler un réseau de terroristes. Je n'ai pas choisi non plus l'aventure, les poursuites, les énigmes... Partir au Shahistan, être pris en otage, assister à des assassinats... !
Je n'ai pas choisi de vivre, comme dirait Manon - Ah Manon... -, dans ce monde de dingues !
  
* Mon Avis *

Ce roman jeunesse d'espionnage m'a moyennement convaincue.

Lucas Courage porte son nom si révélateur avec difficulté; il est, selon ses propres dires, un garçon paresseux. Mais il est aussi un peu particulier: outre le fait que son père est un ancien agent secret, l'adolescent détient le pouvoir de contrôler tout objet électronique doté d'un processeur. Un jour, alors que son père et lui se promènent dans Paris, ils empêchent l'enlèvement du président américain devant les yeux de son homologue français, qui décide alors de les engager pour une mission de la plus haute importance: un groupe de terroristes shahistanais, des hackers de haute volée, semblent vouloir détruire les grandes puissances européennes en bloquant tous les réseaux informatiques; il faut les stopper au plus vite ! Le duo s'envole immédiatement pour le Shahistan et embarque involontairement dans son sillage Manon, la camarade de classe dont est amoureux Lucas depuis longtemps mais de qui il est ignoré, et sa mère journaliste.

"Connexions Secrètes" réunit de bonnes idées, mais l'exécution ne m'a pas permise d'être captivée par l'univers présenté. Le style du mystérieux auteur (son nom de plume, qui est également celui du héros de cette histoire, est évidemment un pseudo) est simple, trop simple peut-être dans le fait que son intrigue n'est pas suffisamment creusée pour paraître plausible: tout se déroule dans les apparences et bien facilement. On est donc amené à penser que ce roman ne se prend, volontairement, pas au sérieux, d'autant plus lorsque l'on découvre une mention aux films de Philippe de Broca dans les remerciements... Mais dans ce cas, c'est une part de comique qui n'est pas assez présente. Quant aux personnages, ils m'ont plutôt laissée de marbre: comme le récit d'aventure, tout est traité en surface, je ne me suis donc pas un seul instant inquiétée pour eux car je ne me suis tout simplement pas assez intéressée à eux. La relation compliquée entre un père et son fils adolescent, fusionnels mais qui ne se comprennent plus, avait pourtant un certain potentiel.
 Heureusement, le tout est rythmé, les actions se succèdent et le pouvoir surnaturel du héros s'intègre avec un naturel désarmant, à tel point qu'on finit par trouver tout à fait normal que Lucas puisse contrôler des objets électroniques. De plus, s'il manque de comique, le récit n'est pas non plus dénué d'humour; je mentirais si je disais que je n'ai pas souri au cours de ma lecture, et ces notes de dérision sont très agréables.

Si je n'ai pas vraiment accroché à cette lecture légère, elle saura sans doute séduire les jeunes adolescents.
 
* Parlons Couverture *

J'aime beaucoup cette couverture pétillante ! Elle déborde d'action, les coloris s'accordent à merveille, et présenter les héros sous forme de silhouette ajoute une part de mystère: bien pensé !


Citation:

* Le héros n'est pas celui qui réussit, mais celui qui essaie.


Suzy Bess.
   

Commentaires

  1. Tout à fait pour moi donc ! Je suis un jeunes adolescents (au pluriele t avec les liaisons !^^)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, c'est un plaisir de te voir enfin reconnaître que tu n'es pas si vieux que ça... ^^

      Supprimer

Enregistrer un commentaire